Seymour Mountain

Beau dimanche ensoleillé (oui oui, encore!), alors je suis allée à Seymour Mountain, m'attaquer à un autre sommet. Côté difficulté, c'était similaire à Hollyburn Mountain, mais le sentier était plus étroit, et plus glacé. Ça aurait moins d'effort avec des crampons sur mes bottes je pense.

J'en profite pour partager avec vous le processus mental de toutes mes randonnées ...

Étape 1: L'enthousiasme.
Ça, c'est avant le départ. Que la journée va être le fun. J'ai hâte!

Étape 2: Le doute.
Les 20 premières minutes: mais à quoi j'ai pensé!?   Pourquoi je fais ça, c'est pas vraiment agréable!

Étape 3: La vitesse de croisière 1 - L'illusion
J'ai enfin atteint  un bon rythme, ça avance. Je me sens invincible, j'ai hâte de voir la vue au sommet.

Étape 4: La claque
Ça c'est quand je vois une pancarte ou que je croise quelqu'un qui me dit que je suis rendue à la moitié du chemin. Merde.

Étape 5 : La vitesse de croisière 2 - La vraie.
Là, ça roule, la machine est en marche. J'ai le moral, le sommet approche plus vite que je le pensais. C'est le fun.

Étape 6: L'accomplissement.
Hourra, le sommet. J'ai réussi! Et quelle vue! Quel paysage! C'est magique.

Étape 7: Le retour en enfance.
Ça, ca ne s'applique qu'à la raquette, car la descente en rando, c'est pas particulièrement plaisant. Mais en raquette, c'est le moment où on lâche son fou. On court dans la descente, on glisse sur les fesses (et on améliore sa collection de bleus). Des fous!

Étape 8. ZZzzzZZz
Retour à l'auto. En route vers la maison, l'adrénaline redescend, mais le buzz est agréable :-)

Et voilà, il manque juste un graphique pour illustrer le tout haha .

J'aimerais ça que vous soyez ici pour aller jouer dans le bois avec moi! C'est vraiment pas juste que Montréal n'aie pas des montagnes comme ça tout près..